mardi 16 décembre 2014

"En tant que malvoyante, tu devrais être contente d’avoir un boulot."

« Vu ton problème, je pense que tu devrais être contente d’avoir le boulot que tu as, ce n’est pas sûr que tu en retrouves un autre à l’avenir. Il y a des gens qui n’ont pas envie de travailler avec des personnes handicapées, parce que ces gens-là estiment que vous êtes moins capables, que vous êtes moins aptes à travailler efficacement.»

Je ne me rappelle plus des paroles exactes, mais voilà, à peu de chose près, ce que j’ai pu entendre quand j’ai parlé d’un projet personnel à une personne proche. Et, prise au dépourvu et ne sachant pas comment réagir à cette tirade, j’ai bêtement hoché la tête. Tout compte fait, j’aurais peut-être dû lui vomir dessus.

Mon sentiment est que derrière ses soi-disant bonnes paroles de mise en garde contre le reste de la population, l’auteur cache son propre jugement, sa propre manière de me percevoir.

Parce que je suis malvoyante, je dois me contenter de ce que j’ai, ne pas avoir de projet plus ambitieux et rester les pieds sur terre parce que j’ai un problème de vue et, selon X % de la population, moins de capacité que les autres. 

Wouaw. Mais c’est quoi ça pour une mentalité ?

Nous sommes en 2014, bientôt 2015, et je trouve cela écœurant de voir à quel point ce genre de mentalité peut être encore présente. Ce genre de propos me rend malade parce que j’ai conscience que ça alimente mon besoin de paraître « normale ». J’ai tendance à ne pas montrer mon problème, à ne pas utiliser de matériel adapté quitte à me flinguer le dos, à ne pas mettre mes lunettes, et ce dans le but que l’on me considère comme « Mademoiselle tout-le-monde » et pas une jeune femme différente qui n’aurait pas « les capacités ».

Alors, oui je regarde mon ordinateur de très près et j’ai besoin de matériel adapté, non je ne pourrai jamais conduire mais en quoi cela peut-il être un problème ? Cela ne fait pas de moi une personne moins disponible et je n’ai pas moins de capacités que les autres pour autant. 

Ma vie est semée d'embuches et ce n'est pas facile tous les jours, mais je suis pleine de ressources et pas si différente ! Juste une jeune femme normale avec des yeux qui fonctionnent mal !

Alors, cher Monsieur, gardez donc votre discrimination !

Campagne Ligue Braille

vendredi 12 décembre 2014

Les carrés démaquillants lavables

Depuis quelques années, je cherche des alternatives pour consommer moins ou mieux et produire moins de déchets. Je suis par exemple passée à une routine de soins naturelle et bio pour la peau et les cheveux et je me tourne également de plus en plus vers des marques de maquillage bio. 

Mais un problème persistait : le nombre astronomique de cotons utilisés pour se démaquiller et se nettoyer le visage. L’air de rien, j’en utilisais beaucoup. Beaucoup trop à mon gout. 

A titre d'exemple, voici ce que j'utilisais quotidiennement :
2 le matin –> un pour l’eau micellaire, un pour l’hydrolat.
2 le soir –> un pour se démaquiller les yeux, un pour l’hydrolat. 

Cela fait donc 4 cotons par jour, et si on se base sur cet exemple-là, cela revient à utiliser 28 cotons par semaine, plus d’une centaine par mois. Faites le calcul pour une année… Oui, un bon millier... Aïe.

Il faut également savoir que la production du coton est la plus polluante au monde car les pesticides sont utilisés massivement dans les cultures et que ces dernières consomment une énorme quantité d'eau d'irrigation.

Cette conscientisation s’est faite petit à petit en lisant des blogs de beauté naturelle et des articles sur la consommation. C’est grâce à ces diverses lectures que j’ai découvert les carrés démaquillants lavables et la marque "Les Tendances d'Emma". Je sais que beaucoup d'articles ont été écrit à ce sujet il y a quelque mois (années ?) mais je tenais à "apporter ma pierre à l'édifice".

Les Tendances d'Emma

Les Tendances d'Emma est une marque française qui propose d'intégrer dans notre quotidien des produits lavables et écologiques afin de réduire en douceur notre impact sur l'environnement. 

Parmi ces produits, tous fabriqués en France, vous trouverez des carrés démaquillants lavables, des serviettes pour les cheveux et des lingettes lavables pour le ménage.

Les matières utilisées (bambou, eucalyptus et coton bio) ont été choisies car elles respectent la planète.

La culture du bambou par exemple, au contraire de celle du coton, est beaucoup plus écologique car aucun pesticide ou insecticide n'est utilisé. De plus, le bambou pousse très rapidement et n'a besoin que de très peu d'eau.

Emma, la créatrice de cette marque, a en outre pensé à faire fabriquer ses produits par des détenus dans une démarche de réinsertion.


Le kit Eco Belle Bois

Ce kit contient 15 carrés démaquillants lavables en bambou, une boite de rangement en bois et un filet de stockage en coton bio pour le lavage. 


Ces petits carrés sont un réel bon investissement pour moi. Ils sont écologiques car je ne produis plus de déchet et économiques car chaque carré peut être réutilisé entre 300 et 500 fois !

Il faut un petit peu s’habituer à la matière au départ parce que ce n’est certes pas pareil qu’un disque de coton, mais honnêtement, c’est tout aussi efficace et doux pour la peau !

On peut également souligner la qualité car malgré plusieurs lavages, ils n’ont presque pas changé de forme ou d’aspect.


En bref, l'éthique et les valeurs de cette marque me parlent beaucoup et je suis vraiment très satisfaite de la qualité de ces petits carrés démaquillants. Je les recommande vivement.

A ce propos, vous trouverez ces carrés démaquillants dans les magasins Dame Nature en Belgique ou sur le site de la marque et Mademoiselle-Bio !


J’espère que cet article aura fait réfléchir celles qui ne sont pas encore convaincues !

samedi 6 décembre 2014

La poudre Mineral Silk de Zao Make-Up

J'ai découvert, au mois d'octobre, la poudre minérale Zao Make Up et c'est la plus belle découverte maquillage de cette fin d'année !


La marque

Zao Make Up est une marque française de maquillage 100% naturel. En plus d'être certifiée Ecocert, Vegan (aucun ingrédient d'origine animale) labellisée Cosmébio et Cruelty Free (non testée sur les animaux), la marque s'engage également à utiliser un packaging naturel et plus écologique en choisissant le bambou comme matière première. Ils proposent de plus des recharges afin de rendre certains produits plus écologiques (réduction des emballages) et économiques (réduction des coûts).

Au niveau des ingrédients, nous retrouvons des actifs respectueux de la peau aux vertus antibactériennes, antiseptiques (poudre d'argent) et reminéralisantes (bambou).


La poudre minérale

La Mineral Silk est un fond de teint en poudre qui convient à tous les type de peaux (même mixte et sensible). J'ai choisi la teinte 504 qui est un beige neutre (il existe 7 teintes). Elle s'utilise très simplement après la crème hydratante : il suffit de déposer un peu de poudre dans le couvercle, de la broyer avec un pinceau kabuki et ensuite de l'appliquer sur le visage en faisant des mouvements circulaires.

Sa texture est fine, soyeuse et sa composition est totalement clean. J'ai fait une recherche sur le site La vérité sur les cosmétiques et les ingrédients sont tous très bien notés, ils obtiennent !

Zoom sur les actifs principaux

Poudre de Riz bio : adoucissant, matifiant
Amidon de maïs : apporte de la tenue au maquillage, unifie la teinte sur la peau
Silice organique : absorbe et assimile les minéraux et les vitamines, tonifiant, hydratant, régénérant
Beurre de Cacao : nourrissant, protecteur, maintient l’hydratation, apporte de la souplesse
Huile de Sésame : restructurant, hydratant, régénérant, assouplissant, antioxydant, calmant
Huile de jojoba : régénérant, protecteur, nourrissant, lissant, équilibrant, apaisant, adoucissant
Tocopherol (vitamine E) : antioxydant
Poudre de Bambou : matifiant, couvrant, absorbant
Poudre d’argent : antiseptique, antibactérien



Le produit est vendu avec une petite pochette très pratique pour ne pas avoir de mauvaise surprise si on emmène notre poudre avec nous !


Mon avis

Je l'adore, tout simplement ! Pour sa qualité, sa tenue et l'éthique de la marque auquel j'adhère complètement. C'est une poudre très fine mais couvrante, matifiante et unifiante. J'ai été bluffée par son efficacité ! Et le résultat reste très naturel. A cause de mon problème de vue, je recherchais une poudre facile à utiliser et avec celle-ci je suis certaine de ne pas me rater !

Personnellement, j'aime également son packaging que je trouve très joli et l'odeur de la poudre, très douce.

D'autres produits de la marque m'intéressent, comme l'anti-cernes, mais je reste sage et j'attendrai de finir ceux que je possède.

Où le trouver ?

Vous trouverez une grande partie de la gamme (ainsi que la marque Studio 78) au magasin Senz, situé rue Simonis n°60 à 1050 Ixelles.

Disponible également sur certains sites internet tel que Monde bio.


Connaissez-vous la marque Zao Makeup ? Tentée par cette marque ?

mercredi 3 décembre 2014

Wishlist make-up du mois de décembre ❅

Bonjour à toutes ! Aujourd’hui je vous présente ma première wishlist (plutôt axée maquillage comme vous pourrez le constater). L'approche des fêtes m'a inspirée ! J'ai eu quand même du mal à faire cette sélection tellement le nombre de produits que j'ai repéré sur internet est grand ! Dans cette liste se trouvent un ou deux produits qui me seraient bien utiles et des produits que j'ai simplement envie de tester.

Si l'une d'entre vous a un avis positif ou négatif à donner sur l'un de ces produits, je suis preneuse !


Poudre compacte beige clair - Boho Green Revolution
Fond de teint minéral SPF 15 - Lily Lolo
Blush Breezy Cheeks B04 - UNE Natural Beauty
Lips&Cheeks 03 Fancy Melon - Lavera
Eyebrow Duo B02 - UNE Natural Beauty 
Soft Glowing Highlighter 02 Shining Pearl - Lavera
Mascara Audacieux - So Bio Etic
Palette Laid Bare - Lily Lolo
Crayon Sfumato S02 - UNE Natural Beauty
Vernis Hipster & Septembre - Kure Bazaar


Shampoing brillance à la framboise - Desert Essence
Berry Full Shampoo - Now Solutions
Kabuki rétractable - Ecotools
Essential Eye Set - Ecotools


Et vous, quelles sont vos envies du moment ?

mardi 2 décembre 2014

Se démaquiller avec de l'huile d'abricot

Au mois de novembre, j’ai testé (et adopté) l’huile végétale en tant que démaquillant. 

C’est en parcourant la blogosphère que je suis tombée sur plusieurs articles vantant les mérites du démaquillage à l’huile (article de Mamzelle Boom très complet à lire ici) et c’est finalement l’article de Sixtine du blog Aventures d’une Bruxelloise qui m’a convaincue (à lire par-là).

Après plusieurs jours d’utilisation, je peux vous assurer que cette méthode est réellement extraordinaire. Au revoir le gaspillage de cotons, les huiles trop grasses et les démaquillants à la composition exécrable, j’ai enfin trouvé un produit qui me convient, qui respecte ma peau et l'environnement !


L'huile que j'ai choisie pour tester ce type de démaquillage est l'huile de noyaux d'abricot. Cette huile, extraite par première pression à froid à partir des amendes contenues dans les noyaux d’abricot, est très riche en acides oléiques (acides gras) et en vitamines A et E (antioxydants naturels). Son odeur légère d’amande amère et sa texture très fluide sont très agréable.

L’huile d’abricot est une huile multifonction adaptée à tous les types de peau :
  • Elle va aider les teints ternes en les illuminant et en leur apportant un bon coup d’éclat
  • Elle adoucit et assouplit les peaux sèches
  • Elle régénère les peaux fatiguées
  • Et enfin, elle protège les peaux dévitalisées en renforçant le film hydrolipidique. 


Il existe plusieurs méthodes de démaquillage à l'huile : à l'éponge (humidifiée), au coton ou carrément à la main. Personnellement je le fais à la main. J’étale trois à quatre pressions d’huile sur l’ensemble de mon visage que je viens ensuite masser doucement. Je prends mon temps pour bien décoller le maquillage et je finis par les yeux. Alors oui, vous aurez des yeux de panda et du maquillage étalé partout, mais une fois rincé avec de l’eau et une petite éponge (j’utilise une éponge pour le visage en cellulose de chez Ecotools), il ne reste aucune trace ! Vous pouvez compléter le démaquillage soit en passant un peu d'hydrolat soit en lavant votre peau avec une mousse nettoyante (personnellement, je fais les deux).

Bilan : Très efficace, l'huile arrive à enlever parfaitement mon mascara et mon crayon. De plus, ma peau tolère très bien cette huile, je n’ai eu aucune imperfection ni rougeur. Après le démaquillage, je sens que ma peau est douce, nourrie, plus belle et rebondie. J’espère qu’en continuant à l’utiliser les effets se ressentiront également en journée.

Vous trouverez cette huile (et des dizaines d'autres) sur le site français Aroma-Zone.  A noter que l'huile d'abricot ne coûte que 3€90 pour 100ml, plutôt économique non ?

Je pense testé par la suite l’huile de noisette et l’huile de jojoba. Elles sont toutes les deux conseillées pour les peaux mixtes à grasses (action équilibrante, cicatrisante, anti-déshydratation) et seraient donc les bienvenues en ce moment !


Et de votre côté, utilisez-vous les huiles végétales pour vous démaquiller ? Ou en faites-vous un autre usage ?

jeudi 16 octobre 2014

Le premier été - Anne Percin

Un roman bouleversant et sensible sur le thème de l’adolescence et des premiers amours. 
"Tous les crève-cœurs de l'enfance sont des douleurs saignantes qui se referment et laissent des cicatrices. La sagesse n'est rien d'autre qu'un réseau de stigmates"

C'est la fin de l’été. Deux sœurs se retrouvent en Haute-Saône afin de vider la maison de leurs grands-parents, décédés. Catherine, la benjamine devenue une libraire solitaire, n’a plus mis les pieds dans cette maison depuis 15 ans. Angélique, quant à elle, s’est mariée et a fondé une famille. 

Alors que Catherine entre dans le village, les souvenirs de l’été de ses seize ans ressurgissent, implacables. Et ce secret douloureux, cette culpabilité qu'elle garde au plus profond d'elle-même la hante plus que jamais. Elle décide alors de raconter à sa sœur ce qui la ronge depuis cet été là, le dernier qu’elles aient passé ensemble.

Cette année là, les jeunes passent doucement de l'enfance à l'adolescence. Des groupes se forment, des amitiés se créent. Il y a la colo, les heures passées à la piscine ou dans le jardin, les booms et les premiers amours. Et tandis que sa soeur flirte avec un garçon de la colo, Catherine rencontre un jeune homme du village, différent des autres et d'une incroyable beauté. C'est alors que nait un désir qu'elle aura beaucoup de mal à comprendre...


Difficile de trouver les mots justes pour résumer ce livre tant il m'a retournée. J'ai fini cette lecture la gorge nouée.

Petit roman de seulement 181 pages, il semble parler de vacances d'été et de premiers amours d’adolescentes. Et pourtant... Pourtant le sujet est bien plus profond, plus dur, plus cruel. 

Dès le départ, on sait qu'il s'est déroulé un drame, mais ce n'est qu'au fil des pages, alors que la tension monte incontestablement, que l'on comprend l'origine de ce drame et l'impact de certains événements, de certaines paroles.

"Ce n'est pas une tombe. Pas plus que ne le sont, sur le bord des nationales, les silhouettes noires découpées dans le métal, sur les sites des accidents meurtriers. C'est vide, ça ne contient rien, ça ne protège rien. C'est juste un lieu, une borne, un espace délimité pour fixer le souvenir du drame..."

Avec beaucoup de sensualité - une sensualité parfois sauvage -, Anne Percin nous raconte, à travers la confession de Catherine, la découverte du corps, du désir et du plaisir.  

"La vraie découverte, ce n’est pas le sexe de l’autre, c’est le sien. (...) C’est comme découvrir une nouvelle pièce dans la maison où on habite depuis toujours."
"C'est la violence partout, quoi que je fasse, où que je me tourne. La brutalité du corps et des sens qui m'a jetée dans ses bras, à sa tête, entre ses mains, contre ses jambes, sur son ventre (...)"

Mais elle décrit également l'innocence de certains personnages opposée à la cruauté des autres envers la différence.

J'attendais la sortie de ce roman en poche depuis de longs mois, et je n'ai pas été déçue. C'est un roman puissant, intense. Je resterai marquée par cette lecture.

"Et la honte dominait tout, écrasait tout. Une honte générale qui me faisait haïr aussi bien les autres que moi-même, et lui pour couronner le tout. Je portais cette honte comme une marque sur la peau, un tatouage. Qu'elle fut invisible aux yeux des autres était à peine une consolation. J'aurais voulu détruire tout ce qui s'était passé, le piétiner, arracher ce souvenir gluant qui me collait à la peau - mais le faire non pas avec le froid calcul de l'amnésie volontaire, mais à grands coups d'ongles (...)"

mercredi 15 octobre 2014

Journée internationale de la canne blanche

Ce mercredi 15 octobre, c'est la journée internationale de la Canne Blanche.



Cette journée spéciale a été instaurée en 1970 par l'Union Mondiale des Aveugles afin de sensibiliser le public aux besoins des personnes déficientes visuelles et à cet outil indispensable pour certains qu'est la canne blanche.

Pour un grand nombre de personnes, la canne blanche est un outil lié à la cécité complète. Pourtant, elle est également utilisée par un grand nombre de personnes malvoyantes.

En effet, en plus d'aider les déficients visuels à se déplacer en rue en détectant les obstacles éventuels, elle prévient les automobilistes et piétons de leur handicap.

C'est pourquoi il existe plusieurs types de cannes blanches : canne d'identification, canne de locomotion...

La canne d'identification est utilisée en déplacement pour montrer que la personne est malvoyante. Les piétons, cyclistes et automobilistes feront dès lors plus attention à la personne.

La canne de locomotion quant à elle est utilisée dans les déplacements pour détecter les obstacles et donner des repères à la personne déficiente visuelle.


Personnellement, je n'ai jamais franchi le cap. On m'a pourtant déjà proposer de faire un essai, d'en discuter plus longuement mais je m'obstine à me débrouiller toute seule. C'est quelque chose qui reste difficile à envisager. Pourtant, dans certaines situations, il est certain que cela pourrait m'aider : le soir ou dans des villes que je ne connais pas par exemple. Il m'est en fait déjà arrivé de m'étaler de tout mon long dans la rue parce que j'avais confondu des lattes de parquet avec des morceaux de carton (grand moment de solitude). Bon, je suppose qu'un jour je n'y échapperai pas, mais en attendant, je n'y pense pas trop.

Campagne 2013 du site suisse Canne-Blanche

Source et informations : La Ligue Braille

samedi 11 octobre 2014

Le "Mineral Set" d'Ecotools

Aujourd'hui je vous présente mes premiers pinceaux. J'ai commencé très tardivement mais me suis directement tournée vers une marque écologique : Ecotools.


Les pinceaux de la marque Ecotools sont conçus et pensés de manière à respecter la planète et l’environnement. En effet, ils possèdent tous un manche en bambou lisse et ont une partie en aluminium recyclé. Ils sont également incroyablement doux grâce à leurs poils en taklon synthétiques (et donc d'origine non animale).

Le petit kit que j'ai trouvé au supermarché CORA contient une pochette, un pinceau estompeur, un pinceau anti-cernes, un pinceau poudre et un mini-kabuki.


Je trouve que ce sont de bons pinceaux pour débuter : doux, faciles à utiliser et à laver, multifonctions. Ils sont également très pratique à emmener en voyage grâce à leurs petits formats.

Après de nombreux mois d'utilisation, je peux aussi constater qu'ils ne perdent absolument pas leurs poils!


La marque vend un kit de 5 pinceaux pour les yeux qui me tente énormément. Je ne l'ai pas trouvé chez Cora mais bien sur Iherb :
Mon mini-kit
Le kit pour les yeux


Avez-vous un modèle ou une marque à conseiller ?

samedi 4 octobre 2014

La guerre des Sambre - Maxime et Constance T1 - La fiancée de ses nuits blanches

Coup de coeur de ce début du mois d'octobre !


Après avoir retracé les histoires d'Hugo et Iris, Werner et Charlotte, Yslaire entame un nouveau cycle de la malédiction des Sambre, celui de Maxime et Constance.

« Malheur à celui qui aimera une fille aux yeux de braise car celui-là pleurera sa vie durant des larmes de sang. » Hugo Sambre, le fils de Maxime, l'a écrit bien des années plus tard. Mais comment en est-il arrivé là ? Quelle est l'origine de cette malédiction qui touchera toutes les générations suivantes ? Peut-être le découvrirons nous dans cette ultime trilogie.

L'histoire : L'intrigue se déroule en 1775, à la veille de la révolution française. Charlotte a accepté de prendre soin de Maxime comme s'il était son propre fils, malgré le secret familial malsain qui entoure sa naissance. Lui et Josepha, la fille de Charlotte et du Comte Gunther von Dantz, fréquentent la cour de la reine Marie-Antoinette. Mais Charlotte, fragilisée par son accouchement difficile et une découverte effroyable concernant sa famille, décède malgré son jeune âge. Les deux enfants sont dès lors laissés aux mains de l'immonde Comte von Dantz...

Je lis cette saga passionnante depuis le début de mon adolescence et je n'ai jamais été déçue. C'est, de loin, ma série préférée. L'histoire d'amour principale est tout simplement magnifique. Malgré une attente relativement longue entre chaque épisode (je suis d'ailleurs tombée par hasard sur celui-ci), je suis à chaque fois enchantée de découvrir un nouveau tome.

Dans ce premier tome, nous découvrons comment Maxime, cet enfant innocent mais au charme certain, se transforme petit à petit sous les coups du Comte en un enfant renfermé, manipulateur, de plus en plus dur et cruel avec sa demi-soeur. Il finira par devenir lui-même, un monstre.

J'ai trouvé ce tome passionnant, comme l’entièreté de cette saga. Cependant, vu les sujets traités (qui sont assez sordides) j'ai ressenti tout le long du récit un sentiment dérangeant, de la gêne peut-être face à ces personnages malsains et leurs actions. J'avais déjà pu ressentir cela en lisant Lolita de Nabokov. Dans cette histoire, on est à la fois passionné et horrifié par ce qu'il se passe.

Les dessins ont été réalisés par Marc-Antoine Boidin. Ils sont toujours aussi sublimes, dans des tons assez froids mais avec cette couleur rouge omniprésente caractéristique de cette saga. 

Je vous conseille grandement cette série de bandes dessinées. J'ai, personnellement, vraiment hâte de lire la suite !

mercredi 1 octobre 2014

De l'importance de la photographie.

"Dès qu’elle fait le point dans l’objectif, ses pensées cessent de s’agiter et l’univers se tait. (…) Dans le viseur, elle voit ce qui à l’air libre lui échappe." 

Nancy Huston - Infrarouge


Voir ce qui à l'air libre m'échappe. Aucune phrase n'aurait su mieux décrire ce qu'est la photographie pour moi. 

Prendre des clichés, faire la mise au point, rectifier le cadrage est une manière pour moi d'aiguiser mon sens de l'observation, de me concentrer sur les détails, de faire appel un maximum à mes capacités visuelles et surtout, de les travailler.

J'ai commencé à réellement apprécier la photographie à l'adolescence. Il me semble avoir acheté mon premier bridge vers 16 ans et cela m'a beaucoup aidée. J'ai pu me rendre compte que oui, moi aussi, je pouvais malgré tout faire de belles choses, que malgré une vision approximative, j'avais un assez bon sens de l'observation et de la précision. Ce fut presque un soulagement ! Comme quoi, il ne faut pas se fier à certaines idées (ses propres idées je dirais même !), on peut avoir une vue pourrie et faire de beaux clichés ! (et l'inverse est également d'application, huhu)
 
Depuis, j'ai troqué mon bridge contre un appareil reflex et je tente de m’améliorer petit à petit, à force d'essais et de plantages intégral ! L'auto-apprentissage n'est pas toujours évident et j'espère pouvoir suivre des cours un de ces quatre.

Au niveau des thèmes j'essaye de me diversifier, bien que j'affectionne particulièrement les clichés de nature et d'animaux, les cheveux étant mes modèles favoris. J'ai encore des difficultés à prendre des portraits par contre, il y a une question de réglages de la lumière que je n'ai pas encore vraiment assimilée.

Et pour illustrer le tout, vous trouverez ci-après quelques photographies faites ces dernières années :



Et vous, avez-vous également un penchant pour la photographie ?